Publié le

Pour le compte de la Communauté Urbaine de Grand Poitiers, SITES a procédé à l’inspection et au contrôle de l’aqueduc de Fleury, un ouvrage de transport d’eau potable.

L’aqueduc, long de plus de 21 km, représente un canal d’approvisionnement en eau de Grand Poitiers. Construit à la fin du XIXe siècle, l’ouvrage est souterrain sur la majeure partie de son tracé et longe par endroit son ancêtre construit par les Romains.

Le but de cette opération d’inspection est de parcourir l’ensemble de l’intérieur de la canalisation avec des moyens d’inspection télévisuels ou directement en visite à pied. L’aqueduc est composé de sections cylindriques ou ovoïdes (diamètre compris entre 0.8 m et 1.2 m). La canalisation est accessible via 57 regards positionnés sur l’ensemble du linéaire et qui nécessitent aussi une inspection afin de garantir la tenue de ces structures d’accès indispensables.

Cette mission d’inspection a nécessité un travail minutieux de préparation pour analyser l’ensemble des données d’entrée, repérer les regards et les voies d’accès ou encore déterminer les dispositifs d’inspection et d’acquisition adaptés aux spécificités de chaque partie de l’ouvrage. La mise en sécurité des équipes pour ces opérations en milieu confiné a constitué un point majeur de la préparation.

Sur le terrain, nos équipes d’inspection ont déployé plusieurs outils d’inspection à distance pour détecter d’éventuels désordres. Ainsi, l’ensemble des parties souterraines non-visitables à pied ont été inspectées via l’utilisation d’une caméra d’Inspection Télévisuelle contrôlée à distance depuis les regards ; le système monté sur un chariot étanche permet de parcourir les tronçons de l’aqueduc pour en scruter ses moindres détails.

Durant son trajet jusqu’à Poitiers, l’aqueduc de Fleury progresse avec une pente régulière en franchissant la vallée de la Boivre en aérien à plusieurs reprises. Pour ses parties d’ouvrages, une inspection par drone a pris le relai pour acquérir les données nécessaires à l’inspection des structures en viaduc.

À l’issue des acquisitions terrain, toutes les données sont compilées et traitées. Celles-ci constituent la base de travail de nos inspecteurs Génie Civil pour la réalisation des constats et diagnostics structurels de l’ouvrage.

L’ensemble des observations relevées sont caractérisées et localisées puis seront insérés dans un SIG. Cette interface permet de géolocaliser les observations tout en ayant une vision globale de la structure sur une carte facilitant un suivi dans le temps. La base de données permet à nos experts structures d’émettre un avis sur l’état de l’ouvrage, les parties à surveiller en priorité ou les actions de maintenance à réaliser.